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Test : Banjo-Kazooie
Par Homer64



Avec Banjo-Kazooie, un concurrent de taille s'avance en face de Super Mario 64. Après s'être illustré en 2D avec Donkey Kong Country sur Super Nintendo et Donkey Kong Land sur GameBoy, Rareware récidive mais avec cette fois-ci une création en totale 3D. Explications...

Longtemps annoncé...

En 1995, Rare déclare travailler sur le Project : Dream. En 1996, Rare et Nintendo annoncent conjointement la sortie du jeu renommé "Banjo-Kazooie" pour fin 1997 (histoire de continuer à vendre des Nintendo 64 après la sortie).
Il sort finalement en été 1998 ; ce fut le seul jeu de Rare cette année- là, toutes consoles confondues. Quelle impatience d'aller acheter un jeu que tous les possesseurs de Nintendo 64 attendent ! Les images officielles en faisaient saliver plus d'un.

... mais bien arrivé !

"Ouais je viens d'avoir une N64 et j'ai 400 F (60 €) en liquide ! Super Mario 64 : une valeur sûre ! Banjo-Kazooie ? Pourquoi pas… "
Voilà ce que de nombreuses personnes ont dû se dire. Bon, vous me direz : "Les deux !!!".
OK, mais pour ceux (la majorité) qui ne veulent qu'un seul jeu ? On comparait trop Banjo-Kazooie à Super Mario 64 ce qui le "rabaissait" en quelque sorte.
Bien sûr, des éléments de gameplay ont été calqué mais Banjo-Kazooie n'est absolument pas une copie.
Des mondes sont similaires, certes (comme le Mad Monster Mansion qui ressemble fortement au Manoir de Big Boo dans Super Mario 64), mais ils sont en réalité très différents : les levels-design anglais et japonais ne sont pas du tout la même chose.

Une durée de vie phénoménale.

L'objectif principal (vaincre Gruntilda alias Grunty) étant déjà assez difficile à réaliser, les objectifs secondaires (toutes les pièces de puzzles, notes et Jinjos) seront quant à eux bien plus ardus. Si vous arrivez jusqu'à Grunty, ça ne sera déjà pas si mal ! Dans les mondes, certaines énigmes seront si tordues qu'elles vous empêcheront de dormir : notamment dans "Treasure Trove Cove", où l'on croit qu'il faut faire une action hyper compliquée, mais c'est juste un truc tout bête !
Avec certains mondes, -Click Clock Wood notamment - on ne pourra y accéder seulement après avoir enfin compris où se trouve l'interrupteur qui nous permet de débloquer ce fichu monde. Décidément, Rareware nous gâte en termes de challenges.

Le casting

Banjo est apparu la première fois sans Kazooie (le kinkajou apparaît pour la première fois dans Banjo-Kazooie) dans Diddy Kong Racing. C'est un ours débonnaire et sympathique, raffolant de miel. Il reprend sans cesse son amie Kazooie quand elle se moque des autres protagonistes du jeu et particulièrement de Bottles.
Tiens ! Bottles! Notre ami la taupe qui nous donnent gracieusement des mouvements indispensables. Bottles a un caractère plus proche de celui de Banjo que de celui de Kazooie. Les Jinjos, de gentils petits bonshommes, sont à récupérer au nombre de cinq par monde.
N'oublions pas Gruntilda dont je vous ai parlé dans le 2nd paragraphe. La sorcière la plus laide du monde qui veut s'approprier la beauté de Tooty, la soeur de Banjo. Mumbo Jumbo, un chaman, permet de transformer Banjo et Kazooie en divers objets, enfin, s'il y arrive ( Banjo-Tooie en est un exemple;) )en le payant avec des crânes de cristal (tiens, tiens, Spielberg n'aurait-il pas pompé un truc ?).

Un hit incontournable !

Quoi qu'il en soit, Banjo-Kazooie est un classique de la console. Encore une fois comme avec Super Mario 64, si vous pouvez y jouer, et bien allez-y ! Cependant, mieux vaut avoir terminé Super Mario 64 d'abord...
Et si vous avez terminé Banjo-Kazooie, foncez vite sur sa suite Banjo-Tooie ! Ce qui est plus attrayant que dans Super Mario 64, c'est que le mystère règne souvent, ce qui donne à Banjo-Kazooie un profil incomparable.


Verdict :

Graphismes : 19/20

Quand on voit comment est conçu le duo ours/volatile, on ne se doute pas un seul instant que la qualité est supérieure à celle de Super Mario 64 sans toute fois dépasser un Conker's Bad Fur Day. En plus l'effet des pièces de puzzles au lancement du jeu ou d'un monde est plutôt agréable. Au final, ce jeu possède des couleurs sympathiques et très cartoons.

Durée de vie : 19/20

Tout est déjà dit dans le paragraphe 3, je vous invite donc à le regarder de nouveau.

Bande-son : 20/20

Et oui ! Je mets la note parfaite ! Comment ne pas apprécier ces chansons entraînantes ? "Tim Toum La Titim Tim Toum Toum Toumtoum Doudoudou", voilà la musique du menu pause. Et contrairement à Super Mario 64, les musiques ne sont pas usantes. Et le "Gruntilda's Lair Theme" est inoubliable.

Jouabilité : 18/20

Une jouabilité assez simple malgré le nombre de coups à retenir, qui une fois mémorisés sortiront sans problèmes. Au début, les déplacements sous l'eau seront assez contraignants. Sinon, rien à signaler.

Scénario : -/20

Une autre comparaison à Super Mario 64 ! Le scénario n'est pas l'élément le plus travaillé par les développeurs et c'est normal. Il faut tout de même constater que le scénario est un poil plus inventif que celui de Super Mario 64.



Intérêt :



Banjo-Kazooie est, comme je l'ai dit précédemment, un hit incontournable de la Nintendo 64. Quiconque y joue en sortira transformé et ne pourra plus en décrocher. En tous cas, merci Rareware de nous avoir créé un jeu si formidable.


 
   
› Banjo-Kazooie :


 
› Informations :

Plate-forme : Nintendo 64 (N64)
Etat du jeu : Disponible
Date de sortie française : 1998
1998 (USA) - 1998 (Japon)

Genre : Plates-formes
Jouable uniquement en solo

Développeur : Rare
Editeur : Nintendo
Distributeur : Nintendo


› Jeu également connu sous le Nom :

Banjo to Kazooie no Daibouken



 
 

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